Grade :Soutien
Nom : Balmet
Prénom : Maëlys
Surnoms : -------
Classe : Prêtresse de la lumière
Age : 31 ans
Lieu d'origine : Menethil
Compétences : Soin ,soutiens offensifs, contrôle, Herboriste/ Alchimiste
Pouvoirs : Adepte de La Lumière
- Lettre d'un soldat:
« Allongé sur la table de bois, je souffre le martyre. La blessure est profonde et la douleur lancinante. Je serre les dents pour faire bonne figure mais l'envie de céder aux plaintes et aux hurlements me tanne. Alors, pour ne plus penser à la souffrance tandis que le guérisseur Helmet s'occupe de moi, mon regard se pose sur son apprentie.
Maëlys Balmet, fille de Edril et Catherine Balmet, la grande prêtresse de la main de Tyr en personne.
Elle se tient là, droite et audacieuse, prête à assister son mentor en cas de besoin.
Son visage reste impassible même devant la sale blessure qui entaille ma cuisse. Le sang ne semble pas l'émouvoir, mon visage crispé non plus. Aux premiers abords, elle a des traits doux et innocents. Mais avec une observation plus approfondie, on peut discerner dans ses prunelles claires sa rage de vivre et sa détermination. Et puis, de la colère. Elle dégage une force de caractère comme si elle avait déjà une certaine expérience de la vie.
Son visage est fin, sa peau semble douce et pure. Elle a le teint clair, les joues naturellement rosées.
Tandis que père Helmet dépose des herbes écrasées sur la plaie luisante, je plonge mon regard dans les yeux de la jeune fille. Des yeux en amande, si clairs. N'importe qui pourrait se noyer dans de telles prunelles.
Je remarque qu'elle a de longs cils et des sourcils épais, sombres mais bien dessinés. Alors qu'elle malaxe un linge autrefois immaculé — mais aujourd'hui souillé par le liquide vital qui s'écoule de mes veines — dans une bassine d'eau en cuivre, nos regards se croisent. Elle m'adresse un sourire poli, mettant en valeur ses lèvres pulpeuses. Un sourire qui se veut rassurant mais qui pourtant semble distant et froid. Le genre de sourire que l'on offre lorsqu'on est un être rongé par la méfiance. Un sourire protecteur. Oh non, pas pour me protéger, moi. Pour se protéger elle-même de ce qui l'entoure. Instinctivement, je la quitte des yeux, n'arrivant plus à soutenir ce regard indéchiffrable. Presque pesant.
Mon regard se dirige vers le plafond tandis que j'étouffe une plainte. Le guérisseur me susurre des paroles rassurantes et s'éloigne après avoir donné quelques indications à son néophyte.
Celle-ci cesse alors son activité et se dirige vers les étagères remplies de fioles, de bocaux et de bandages. J'observe alors son dos.
Maëlys dispose d'un corps frêle. Trop pour dire vrai. Elle semble fragile, aussi cassable que du verre.
Aussi vulnérable qu'une fleur. Elle est plus grande que la moyenne, dépassant sans aucun doute les cinq pieds. Sa robe brune recouvre des jambes que je devine fuselées et longilignes. Sa taille est marquée par une ceinture en cuir. Une taille de guêpe.
La jeune femme âgée d’une quinzaine d’années se retourne alors vers moi et je sursaute légèrement, ayant conscience que la manière dont je la toise n'est pas des plus décentes.
C'est une de ces femmes trop minces, qui ne semble pas manger à sa faim alors que Aldar sait qu'elle fait partie d'une famille aisée au sein de ce village. Ses hanches sont trop étroites, montrant clairement qu'elle n'est pas physiquement faite pour la maternité. Elle est bien trop à l'étroit. Trop étriquée dans ce corps.
Elle s'approche de moi, avec sa démarche féline, sans le moindre bruit. Ses doigts frais me font frissonner à l'instant où ils touchent ma peau. Avec douceur, elle me fait comprendre que je dois plier le genou pour qu'elle puisse faire le bandage. Elle est agile et précise. Délicate.
Ses doigts longs et fins sont prudents. La peau est douce mais n'a rien à voir avec des mains de nobles. On sent qu'elles ont passé de longues heures à effectuer diverses tâches. Plusieurs cicatrices parcourent ses mains et ses avant-bras. Elle a encore son regard concentré et impassible tandis qu'elle se consacre à sa mission.
Alors qu'elle penche son visage près de ma plaie pour contrôler les soins administrés, certaines mèches de couleur châtain jouent les rebelles autour de ses traits malgré le fait que ses cheveux soient regroupés dans un chignon brouillon.
Elle effectue les finitions du soin machinalement avant de laver ses mains à l'eau claire. Alors que je tente de me redresser, je sens sa main froide et encore humide s'enrouler autour de mon bras. Mon regard quitte alors ma blessure pour se poser sur les traits de la jeune femme. Celle-ci m'adresse un regard réprobateur, me faisant clairement comprendre que le temps n'est pas encore venu pour moi de me lever. Je tente de résister, dans un élan de virilité, mais Maëlys n'est pas du genre à céder. Sans dire un mot, elle arrive à faire preuve d'autorité. Ou alors je ne suis qu'un faible dénué de caractère. Résigné, je laisse mon corps retrouver le contact de la table.
Et tandis que je m'apprête à ouvrir la bouche pour la remercier, son maitre fait irruption dans la pièce, somme son apprentie de partir nettoyer le matériel avant de me donner ses consignes.
Mes prunelles suivent Maëlys encore quelques instants avant que celle-ci ne disparaisse de ma vue.
Allongé sur cette foutue table de bois, je souffre le martyr. »
Cet être qui protège son égo avec acharnement est aussi quelqu'un de sensible pouvant faire preuve de beaucoup de douceur. Malgré sa franchise outrancière, elle peut se révéler compréhensive et présente pour les autres. Alors qu'elle était autrefois rêveuse, elle semble aujourd'hui trop terre-à-terre, comme si ses rêves avaient été tués dans l’œuf à cause d'une réalité trop brutale. Elle est un amas de défauts et de qualités. Une mixture paradoxale et complexe.
Alignement :Neutre/bon
Maelys Balmet, fille cadette d’une famille renommée dans le clergé de la sainte lumière de Lordaeron est née en l’an 5 dans une auberge à Menethil, d’un père chevalier de la main d’argent et d’une mère très connue pour sa foi sans failles. On raconte d’ailleurs que Catherine Balmet aurait participé à l’un des plus gros massacres de l’histoire, que son fanatisme l’aurait poussé à commettre des crimes effroyables et que la lumière l’aurait punie en la transformant en réprouvée. Maelys quant à elle, connut la discipline de l’église et ses enseignements depuis son jeune âge ses parents la confiant à un prêtre à l’âge de son sixième anniversaire.
C’est durant ses quatorze premières années qu’elle se démarqua de ses confrères, en sauvant un bon nombre de soldats grâce à ses talents, mélangeant sa foi et la science. Elle put aussi protéger un bon nombre de réfugier de la peste en les escortant avec l’aide d’autres soldats, à la Main de Tyr.
<On ne sait rien de plus, certaines archives ayant disparues.>
Les Fils de Varian